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La pêche à la bombette peut se pratiquer tout au long de l’année dans tous les plans d’eau, étangs et sablières où la truite arc-en-ciel est introduite.
Née en Italie il y a quelques années, la pêche à la bombette est spécialement conçue pour pêcher les truites arc-en-ciel. Ces poissons passent le plus clair de leur temps au milieu du plan d’eau où
ils ne cessent de tourner en rond, tantôt à fond, tantôt en surface, tantôt entre deux eaux. Pêcher très loin du bord, avec des leurres ou appâts extrêmement légers et les faire évoluer à des profondeurs
différentes, voilà les principales avantages de cette technique.
La bombette est un flotteur lesté composé d’un plomb central et recouvert d’un matériau flottant tel que le balsa ou les matières plastiques. Il sert à la fois de poids pour atteindre de grandes
distances, tout en permettant de choisir la couche d’eau dans laquelle évoluera l’appât. Il existe ainsi des bombettes flottantes, semi-plongeantes et plongeantes.
La bombette permet également de pêcher très lentement, d’alterner tirées, arrêts et petits coups de scion afin de déplacer l’appât à différents rythmes.
Dans la pêche à la bombette comme dans les autres techniques de pêche, très souvent le plus difficile est de trouver la bonne profondeur, celle à laquelle sont installées les truites arc-en-ciel.
Dans ce cas-là, débutez la prospection avec une bombette semi-plongeante. Réalisez le premier passage très rapidement, assez proche de la surface, le second un peu plus bas et ainsi de suite.
Dès que vous aurez trouvé l’étage occupé par les poissons, autrement dit dès les premières touches,
vous saurez quel type de bombette vous devez utiliser. Si les touches interviennent proche de la surface, une bombette flottante s’impose, si elles se produisent entre deux eaux, gardez le modèle
semi-plongeant. Si par contre vous constatez des touches en fin de passage, près du fond, optez pour une bombette plongeante. |
Les lancers s’effectuent un peu au delà du poste visé. La ligne descend seule. Une fois parvenue à la hauteur désirée, la récupération peut débuter. Si vous pêchez en surface, il convient de ramener
la ligne immédiatement. Bannière tendue, réalisez des tirées successives, de manière à déplacer l’appât de 40 cm à 1 m, voire 1,50 m, afin d’attirer l’attention des truites. Entrecoupez régulièrement
ces glissades par de courtes phases d’arrêt, de 2 à 3 secondes. La touche est d’autant moins violente qu’elle intervient à grande distance. Réagissez sans tarder à la moindre anomalie par un ferrage
suffisamment ample, obligatoire pour piquer le poisson en raison de la distance, de la finesse de la ligne et de la profondeur de pêche.
La canne destinée à la pêche à la bombette est d’une longueur comprise entre 3,50 m et 4,20 m. Bien que d’action parabolique, le scion ne doit pas être dépourvu de nervosité. Un moulinet à ratio
rapide doit posséder un frein précis et surtout plusieurs bobines prévues pour recevoir des nylons d’un diamètre de 18 à 24/100, en fonction de la taille des poissons pêchés. Des perles amortisseurs
sont systématiquement installées entre la bombette et le système d’émerillons pour éviter la rupture. Plusieurs bobines de nylon neutre et d’un diamètre de 16 à 22/100, permettront de réaliser des bas
de ligne d’une longueur de 1,50 m à 3 m, selon la limpidité des eaux et la méfiance des poissons. |
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Bombette |
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